Coin Lecture : Ne lâche pas ma main

Un petit voyage à la Réunion en plein confinement, ça te tente ? Je te propose de t’évader en lisant ce roman Ne Lâche Pas Ma Main de Michel Bussi.

Cet auteur normand est connu pour ses romans policiers aux multiples rebondissements. C’est une amie qui me l’a recommandé il y a quelques années et depuis j’ai lu presque la moitié de sa collection. C’est devenu un incontournable, qui m’accompagne surtout pendant mes siestes semi-actives l’été sur la plage.

Généralement, les intrigues se déroulent en France, en lien avec la Normandie. Mais là, ça m’a fait du bien d’imaginer les paysages colorés et exotiques de la Réunion en ce début de printemps où les températures remontent et les nouveaux rayons de soleil réchauffent nos cœurs. Étonnante coïncidence, j’ai lu ce roman à la fin du mois de mars, période à laquelle se déroulent les évènements et je l’ai terminé ce lundi de Pâques, jour du dénouement.

J’ai toujours un peu de mal à rentrer dans ces histoires car les lieux sont souvent reculés, peu connus bien que décrits très précisément et les prénoms des personnages sont plutôt atypiques. Chapitre après chapitre, l’auteur nous donne accès à la vision d’un personnage puis d’un autre. Même si le héros ou l’héroïne est rapidement identifié, on peut mettre un peu de temps avant de comprendre si les rôles annexes sont clés ou non.

En revanche, ce que j’aime chez cet auteur, c’est que le suspense est bien dosé : tout au long de l’intrigue, on ne sait pas où est la vérité. On peut se faire une idée mais il y a toujours un doute. Et c’est seulement à la toute fin, en général dans les 50 dernières pages (sur 400 environ) que tout bascule vraiment. Les certitudes s’envolent pour laisser la vérité éclater. Je suis passée par toutes les phases concernant Martial, le personnage principal de Ne Lâche Pas Main. Sans te dire dans quel ordre pour ne pas trop en dévoiler, au fil des pages, je l’ai détesté, j’ai eu de la compassion pour lui, je l’ai redouté, méprisé, apprécié et respecté. Les passages qui m’ont le plus émue sont la narration par Josapha, une petite fille de 6 ans et le sort d’un personnage auquel je m’étais attachée. Je ne t’en dis pas plus.

Un autre élément qui m’a marqué dans le livre, c’est l’immersion dans la culture réunionnaise. Une culture que je ne connais pas mais je suis tentée de dire aujourd’hui en avoir découvert une partie. C’est vrai que j’ai tendance à prendre pour acquis ces éléments annexes tels que les descriptions des lieux, des villes, des habitants et j’ose croire que l’auteur a fait ses recherches et s’en est tenu à des faits et connaissances réelles au-delà de la fiction pour alimenter son récit. Il nous explique notamment certaines expressions ou proverbes locaux et décrit le mode de vie et les caractéristiques de la population locale. C’est un bon moyen d’intéresser le lecteur, de l’aider à développer son ouverture d’esprit et de l’inciter à découvrir des nouvelles choses, qu’il ne connaît pas.


Parmi tous les romans de Bussi que j’ai lus, celui qui m’a le plus bluffé c’est N’oublier Jamais. Je n’arrivais pas à en décrocher l’été dernier, je l’attrapais à chaque instant de répit dans la hâte de découvrir la suite.

Au moment de commencer ce que je pensais être l’épilogue, j’étais un peu déçue de la fin et de la conclusion des évènements. J’ai sous-estimé notre cher ami Bussi puisque ces dernières pages n’étaient pas du tout un épilogue mais un dénouement fou. Je suis restée scotchée.

Mon classement des meilleurs romans de Bussi

Mes préférés : N’oublier jamais, J’ai dû rêver trop fort, Sang Famille

L’entre-deux : Ne lâche pas ma main, Un avion sans elle

Ceux que j’ai moins aimés : Maman a tort, On la trouvait plutôt jolie

5 réflexions sur « Coin Lecture : Ne lâche pas ma main »

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