Aujourd’hui j’avais envie de rédiger un coin lecture un peu spécial et de te parler des livres qui m’attendent sur l’étagère. Je pense que nous sommes beaucoup dans ce cas mais difficile pour moi d’entrer dans une librairie sans en ressortir les mains vides… J’ai fait mon petit stock, avec cinq livres dans ma pile à lire (PAL).
Au soleil redouté
Les pieds dans le sable, le bikini encore humide, le corps crémé, j’ai profité de ce weekend à la météo très estivale pour commencer Au soleil redouté de Michel Bussi. J’aime beaucoup cet auteur de thrillers qui font voyager ! Une intrigue qui se déroule encore une fois au bout du monde et qui permet de prolonger un peu notre été. Dès les premières pages, le contexte est posé : paysages paradisiaques pour éveiller l’inspiration de cinq jeunes femmes réunies pour un atelier d’écriture intensif et un peu spécial.
Résumé :
Elles étaient cinq…
Cinq lectrices fidèles et auteures en herbe qu’un concours expédie, pour une semaine, au paradis du Pacifique, les îles Marquises. Au programme, atelier d’écriture sous la baguette du grand écrivain Pierre-Yves- François, et puis… tout le reste, bien sûr : découverte de l’île — ce joyau fauve cher à Gauguin et chanté par Brel —, sable noir, folklore local, tatouages raffinés, disparitions mystérieuses et meurtres en série… Sous l’œil placide des grands tiroirs, quelqu’un tue au soleil. Qui sera la prochaine victime ?
A suivre dans la liste, d’autres romans qui m’ont attirée pour deux raisons bien différentes : une promo sur les livres de poche et mon envie de découvrir l’Afrique et ses auteurs.
La tresse
J’avais déjà entendu parler de ce roman de Laëtitia Colombani mais aussi bête que cela puisse paraître, c’est une promo sur les livres de poche qui m’a fait craquer. J’avais droit à un livre offert à un moment où je n’étais pas très inspirée et où je ne savais pas vers quel type de lecture me tourner. Un roman aux trois histoires entremêlées, qui promet pourtant de susciter beaucoup d’émotions autour du cancer du sein..
Résumé :
Inde. Soit à est une intouchable. Elle r^ve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est réservé et décident de se battre.
Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.
Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
L’enfant Noir
L’enfant Noir, signé Camara Laye, est un livre que j’avais complètement oublié sur mon étagère pour être honnête… Je l’ai retrouvé en faisant l’inventaire de ma PAL. Je l’ai acheté il y a un petit moment, en ayant à cœur de lire des histoires qui se déroulent en Afrique, témoignent des multiples cultures sur ce continent et éveillent les consciences sur les atrocités du passé. Je l’ai acheté en même temps que La Case de l’Oncle Tom, No Home et Washington Black. J’en parle dans mon tout premier coin lecture.
Résumé :
L’enfant noir grandit dans un village de Haute-Guinée où le merveilleux côtoie quotidiennement la réalité. Son père, forgeron, travaille l’or au rythme de la harpe des griots et des incantations aux génies du feu et du vent. Respectée de tous, sa mère jouit de mystérieux pouvoirs sur les êtres et les choses. Elle sait détourner les sortilèges et tenir à l’écart les crocodiles du fleuve Niger. Aîné de la famille, le petit garçon est destiné à prendre la relève de son père à l’atelier et, surtout, à perpétuer l’esprit de sa caste au sein du village. Mais son puissant désir d’apprendre l’entraînera inéluctablement vers d’autres horizons, loin des traditions et des coutumes de son peuple.
L’élixir du bonheur
La magie des réseaux sociaux… J’ai découvert le roman d’Estelle Lequette dans une story Instagram de Flora Coquerel, ex-miss France et une femme que j’admire. Nous avons le même âge et les mêmes origines du Bénin (à un degré d’écart), qu’elle a la chance de connaître et de partager car elle s’est rendue plusieurs fois sur place, par le biais de son association Kelina, avec laquelle elle a financé la construction d’une maternité, ou encore pour son documentaire Wax in the City. Ce premier roman de l’auteure, qui s’articule autour de la quête de sens et du retour aux origines entre la France et le Bénin ne pouvait que résonner en moi. J’ai si hâte de le lire !
Résumé :
Stella rase les murs lorsqu’elle quitte le bureau à… 19 heure, par crainte de subir les réprimandes de sa chef tyrannique. Elle est responsable marketing d’un magazine de décoration en vogue et a un rythme de travail effréné. Sa famille, ses amis lui reprochent son manque de disponibilité et ses désistements récurrents.
A la suite d’un évènement tragique, Stella prend conscience que son métier occupe une place centrale dans sa vie et procède à des réajustements. Mais est-elle réellement prête à sortir de cet engrenage et à enfin écouter son corps ?
En parallèle, Mamie-Fi, sa grand-mère d’origine béninoise, tente de trouver les ingrédients qui permettraient à Stella de goûter pleinement au bonheur.
Tous tes enfants dispersés
Enfin, toujours sur le thème de l’Afrique et la compréhension de ses origines, j’ai acheté Tous tes enfants dispersés de Beata Umubyeyi Mairesse, pas plus tard que le week-end dernier à la Géolibri de Darwin à Bordeaux, lors du festival Africa Climax. Pendant 3 jours, l’Afrique était à l’honneur à travers des conférences, tables rondes, projections et concerts pour mettre en avant les enjeux et les opportunités sur ce continent, défendre son environnement, le futur de ses peuples et de ses richesses.
Résumé :
Peut-on rassembler ceux que l’histoire a dispersés ? Blanche, rwandaise, vit à Bordeaux après avoir fui le génocide des Tutsi de 1994. Elle a construit sa vie en France, avec son mari et leur fils Stokely. Mais après des années d’exil, quand elle rend visite à sa mère, Immaculata, la mémoire douloureuse refait surface. Celle qui est restée et celle qui est partie pourront-elles se pardonner ? Stokely, lui, pris entre deux pays, veut comprendre d’où il vient.
Ode aux femmes persévérantes et à la transmission, ce roman mêle les voix de trois générations qui tentent de renouer des liens brisés et de trouver leur place dans le monde d’aujourd’hui.
Et toi, quelles sont tes lectures pour cette rentrée ? Qu’y a-t-il dans ta PAL du moment ?