Bon j’avoue, on n’a pas résilié notre compte Netflix pendant le voyage. Le soir après une longue journée d’excursion, on est content de se poser. Alors les Mercredi Séries ça continue.
Dernièrement, on a regardé Ne t’éloigne Pas (Stay Close en VO), adaptée du roman d’Harlan Coben. La puissance des histoires de l’auteur en fait souvent des bonnes séries, riches en rebondissements et suspense. J’aime beaucoup. Cette fois-ci, c’est une production anglaise de 8 épisodes de 45 minutes.
La disparition de Carlton Flynn 17 jour pour jour après celle de Stewart Green provoque une réaction en chaîne qui affecte la vie de personnes liées aux deux hommes.
Si le thème peut sembler un peu redondant car l’intrigue implique une nouvelle fois des prostituées dans un club, j’ai bien aimé le style de réalisation. Tour à tour, les épisodes se consacrent à un personnage en mêlant sa vie actuelle et passée. On découvre petit à petit les liens qui le lie aux autres. Ça nous rappelle que dans la vie aussi, il y a autant de versions de l’histoire que de personnes impliquées. On fait des premières hypothèses à partir du point de vue de l’un, qui sera en fait remise en cause par celui d’un autre.
Habituellement, les dénouements d’Harlan Coben sont aussi exceptionnels qu’inattendus. J’ai été un peu déçue cette fois-ci car j’ai deviné environ à la moitié de la série. Mais c’était sans compter sur le génie de l’auteur (ou de la production), qui a tout de même réussi à maintenir le suspense jusqu’au dernier épisode et à nous surprendre jusqu’à la dernière minute. Quand je pensais avoir tout compris, le double dénouement m’a laissée sans voix !
Qui a vu la série ou lu le roman par ici ? N’hésite pas à laisser un avis en commentaire !
Aujourd’hui, je te retrouve pour parler de LA série Netflix du moment, la série coréenne qui fait débat : Squid Game (littéralement traduit « le jeu du calamar »). Elle tient son nom d’un jeu d’enfants coréen à base de lignes tracées sur le sol représentant un calamar et différentes zones à atteindre ou à défendre pour les deux équipes qui s’affrontent.
Tentés par un prix alléchant en cas de victoire, des centaines de joueurs désargentés acceptent de s’affronter lors de jeux pour enfants aux enjeux mortels.
Pour être honnête, je ne m’étais pas arrêtée sur cette série dans mes suggestions Netflix. Mais j’en ai ensuite beaucoup entendu parler sur les réseaux sociaux, aussi bien pour ses records que ses dérives : un créateur qui a essuyé de nombreux refus de financement pendant 10 ans, le plus gros succès de Netflix à ce jour, des jeux pour enfants détournés avec violence et repris dans les cours d’école…
Sans être complètement séduite par la bande-annonce, j’ai quand même souhaité regarder pour me faire mon propre avis.
Cette mini-série compte 9 épisodes d’environ 50 minutes. Elle met en scène de nombreux coréens endettés dans un monde aux allures enfantines, créé de toute pièce et dirigé par des personnages masqués armés. Débute alors une course folle sur 6 jours, pendant lesquels les joueurs vont devoir s’affronter sur différents jeux pour remporter le jackpot et où la défaite sera synonyme de la mort.
Si j’ai bien aimé le fait que la série se déroule en Corée — ce qui change des séries occidentales actuelles majoritairement américaines —, je suis plutôt mitigée sur la mise en place de l’intrigue. Elle est originale et les acteurs sont bons mais le scénario aurait pu être plus travaillé et approfondi. Il y a des surprises, mais ça manque de suspense dans son ensemble. Certaines séquences sont bien prévisibles. J’ai parfois récité des dialogues avant que les personnages ne les prononcent…
Je m’attendais aussi à beaucoup de violence après ce que j’avais pu lire mais en réalité c’est assez superficiel : beaucoup de sang, d’éclaboussures et de coups de fusils pour en mettre plein la vue. Les dernières séries à suspense que j’ai regardées étaient plus violentes dans les images avec des enquêtes policières autour des thèmes de la drogue et de la prostitution. En revanche, l’ambiance prédominante est très glauque et la violence psychologique est présente. On est confronté d’un côté au désespoir de l’être humain fauché prêt à tout pour retrouver la richesse (même à tuer), et de l’autre à des individus qui cautionnent et encouragent ces comportements. Chaque nuit après avoir regardé des épisodes, j’ai fait des rêves étranges, un peu violents, en lien avec les thèmes abordés dans les épisodes… Je comprends que des parents soient inquiets que leurs enfants aient pu regarder la série.
Grâce à la fin ouverte proposée et au succès rencontré, le créateur a déjà évoqué la possibilité d’une saison 2. Je crois que je passerai mon tour.
Dans ce nouvel épisode de Mercredi Séries, j’avais envie de te parler de cette mini-série espagnole disponible sur Netflix qui est apparue dans mes recommandations. Un titre évocateur, un résumé dramatique et une adaptation prometteuse, qui finit de nous convaincre. En effet, cette mini-série est inspirée du roman primé du même titre d’Harlan Coben, une référence en matière de thriller.
Après avoir tué accidentellement un homme, il plonge dans une spirale tragique. Mais comme il retrouve enfin amour et liberté, un coup de fil vient raviver son cauchemar.
Sur les huit épisodes de 55 minutes, les deux premiers installent le contexte et l’intrigue de façon un peu déroutante car on a l’impression de découvrir deux histoires complètement différentes, sans lien entre elles. Mais la gymnastique est très bien faite. Pour chaque nouveau personnage introduit, l’épisode suivant retrace les faits marquants de sa vie, avant d’être mêlé à l’intrigue actuelle, ce qui nous permet de comprendre comment chacun en est arrivé là et de faire des hypothèses sur leur implication réelle. C’est un très bon moyen de maintenir le suspense car le spectateur est dérouté, surpris et enchaîne les théories.
A raison d’un ou deux épisodes par soir, nous avons terminé cette série en une semaine. Tenus en haleine, nous avions toujours envie de connaître la suite, jusqu’à la fin du dernier épisode, où tout bascule au moment où on pensait avoir compris le dénouement. Comme le titre l’indique, tout au long de la série, les personnages et le spectateur s’interrogent sur la culpabilité du personnage principal. Est-ce un piège ? Un coup monté ? Quel(s) secret(s) cache-t-il ? Quels sont ses liens avec d’autres personnages qui n’ont pas l’air très nets non plus ?
C’est une très bonne série policière, que je te conseille si tu aimes le suspense. Si l’histoire reprend des codes assez classiques des autres séries espagnoles et latino-américaines que j’ai vues, telles que le trafic de drogue, le sexe et la prostitution, elle reste originale dans la façon de relater les évènements car le narrateur change à chaque épisode. Attention néanmoins si tu es sensible car certaines scènes violentes ne sont pas censurées et l’intrigue traite d’abus sexuels sur mineurs.
Enfin, j’ai bien aimé le jeu d’acteurs et les acteurs eux-mêmes, malgré le rôle détestable tenu par certains. Les évolutions physiques à travers les époques étaient plutôt bien faites, à part celle du personnage principal, Mateo Vidal, interprété tout au long de sa vie par le même acteur, qui avait l’air d’avoir 40 ans en étant à la fac.
Tu as vu cette série ou lu le livre ? Je serais curieuse d’avoir un avis sur cette adaptation ! D’autant qu’une prochaine série Netflix adaptée d’un roman d’Harlan Coben sort au moins d’août, une production française cette fois, intitulée Disparu à Jamais. Je sais déjà que je vais la regarder ! J’avais lu le roman Intimidation avant que la série américaine ne soit disponible sur Netflix mais je ne l’ai pas regardée car mon copain n’était pas emballé par l’intrigue. Peut-être que je la regarderai un jour par curiosité et pour comparer, mais je ne sais pas si c’est très intéressant de regarder une série policière dont tu connais déjà le dénouement en ayant lu le roman. Dis-moi ce que t’en penses !
J’ai aimé cette série, autant que j’ai détesté le personnage et autant qu’elle m’a angoissée…
Curieusement, je n’avais jamais entendu parler de cette histoire… Alors que d’autres tueurs en séries ont déjà vu leurs méfaits retracés à la télévision et au cinéma. Je pense notamment à Jacques Mesrine, à peu près à la même époque, popularisé par une production dans les années 2000 avec deux films sortis en salles.
C’est toujours un peu bizarre de mettre en avant des tueurs en série, ça peut générer une sorte de curiosité malsaine. Mais d’un sens, je trouve ça très bien de mettre en garde sur certains dangers, de mettre en lumière ce qui a pu arriver aux victimes et parfois de rétablir la vérité. Pour moi, c’est aussi un hommage à la mémoire des victimes, pour ne pas oublier comment et pourquoi leur vie s’est arrêtée de manière aussi brutale que prématurée. Bien sûr, c’est une fiction donc c’est toujours à prendre avec du recul. Netflix a d’ailleurs choisi d’avertir son public à chaque début d’épisode avec ce message :
Cette série s’inspire de faits réels. Certains noms et faits ont été modifiés pour le besoin du récit et par respect pour les familles des victimes. Les dialogues sont pures fictions.
Pour te remettre un peu dans le contexte, la série retrace l’histoire de Charles Sobrahj, un homme franco-vietnamien installé en Thaïlande et commettant des meurtres dans toute l’Asie dans les années 1970. Habitué à droguer les jeunes voyageurs en quête de découverte et d’aventure pour leur soutirer argent et objets de valeur, il était accompagné de deux complices, une québécoise du nom de Marie-Andrée Leclerc et un jeune indien prénommé Ajay. Tous trois utilisaient des pseudonymes et se servaient des papiers d’identité volés pour se déplacer librement.
Leur traque commence quand un diplomate néerlandais recherche des informations sur un couple de concitoyens venu en vacances et ne donnant plus signe de vie à leurs familles. Épisode après épisode, Herman et sa femme Angela sont confrontés au manque de moyens et d’intérêt de la police thaïlandaise à lancer une enquête sur un couple d’européens disparus. Leurs soupçons n’étant pas pris au sérieux, ils commencent eux-mêmes à investiguer et rencontrent Nadine et Rémi, un couple de français, voisins et amis de l’escroc meurtrier.
Cette série se déroulent en 8 épisodes d’environ une heure chacun. Encore une fois, cela prouve l’intérêt du public pour les mini-séries et leur succès ! Les épisodes s’enchaînent sans lassitude d’attendre indéfiniment le dénouement dans la prochaine saison. Le téléspectateur trouve les réponses à ses questions mais cela n’empêche pas de bien doser le suspense ni de proposer un fin ouverte pour envisager une suite.
Les épisodes s’articulent entre les différents lieux et périodes de vie des personnages, de Paris à Bangkok en passant par le Népal et autres petits pays d’Asie. Au fur et à mesure, la découverte d’évènements antérieurs nous permet d’établir des liens avec leur présent et de mieux comprendre certaines situations, notamment comment Marie-Andrée Leclerc est devenue Monique, femme d’Alain Gautier, vendeur de pierres précieuses.
En avançant dans la saison, j’étais partagée entre poursuivre pour connaître le sort des personnages mais aussi une certaine angoisse car l’intrigue est de plus en plus sombre. Peu de séries m’ont autant secouée… En termes de violence dans les images, c’est supportable car généralement plus suggéré que montré.
J’ai été fascinée par la ténacité du diplomate Herman Knippenberg qui veut prouver envers et contre tous la présence d’un tueur en série dans sa ville. Mais les rôles qui m’ont le plus marqués sont ceux de deux femmes. D’abord, j’ai beaucoup aimé le caractère d’Angela, femme du diplomate, aussi déterminée mais plus entêtée et avec sa façon bien franche de dire les choses. Elle fait aussi preuve d’un soutien sans faille pour son mari jusqu’au bout et le porte parfois. Ensuite, j’ai ressenti beaucoup d’empathie pour Monique alias Marie-Andrée. Bien qu’elle soit impliquée dans les crasses de son compagnon, elle est prise au piège et sa personnalité complexe à la limite de la schizophrénie l’aide à se forger une carapace.
Jenna Coleman est d’ailleurs magnifique dans ce rôle, elle faisait passer beaucoup d’émotions dans le regard. Avec mon copain, on a tous les deux trouvé au début qu’elle avait un faux air de ressemblance avec Selena Gomez. En réalité, elle ressemble encore plus à la véritable Marie-Andrée Leclerc, c’est glaçant… J’ai été bluffée en voyant les photos à la fin du dernier épisode ! T’en penses quoi ?
A gauche, Marie-Andrée Leclerc ; à droite, Jenna Coleman dans le rôle de Marie-Andrée Leclerc
Avec Tahar Rahim dans le premier rôle, acteur français retraçant l’histoire d’un français, je pensais vraiment que la série était une production française. Mais en fait, elle est produite par la BBC et mélange acteurs français et britanniques. Par exemple, Mathilde Warnier et Grégoire Isvarine qui jouent le couple de Nadine et Rémi sont aussi français, mais le couple Knippenberg ou encore les personnages d’Ajay et de Monique sont interprétés par des acteurs britanniques.
Par contre, il n’y a pas d’explication claire ni de référence à l’intitulé « Le Serpent ». Je pensais qu’on aurait su pourquoi le tueur en séries était surnommé ainsi. Après quelques recherches, il semblerait qu’il doit son surnom à sa capacité de manipulation, de s’immiscer dans différents rôles et d’échapper à la police.
J’ai été pas mal inspirée pour cette revue ! J’ai essayé de ne pas trop en dire tout de même pour te laisser le plaisir de regarder. En résumé, j’ai beaucoup aimé et je te conseille vraiment la série. N’hésite pas à me donner ton avis en commentaire si tu l’as vue 😉
Qui a tué Sara ? — c’est LA nouvelle série latino-américaine à suivre sur Netflix ! J’avais envie de t’en parler aujourd’hui parce qu’avec mon copain, on a dévoré les épisodes en deux soirées et globalement je trouve que les séries espagnoles et latino-américaines sont assez bien faites ! Bien entendu, je ne parle pas des telenovelas…
A l’instar de La Disparition de Soledad, Qui a tué Sara ? est une série à suspense mélangeant le présent et le passé et dont l’intrigue s’articule autour de la recherche d’une vérité (le titre est assez explicite pour le coup). Un à un, on découvre l’implication des différents personnages et leurs rôles passés et présents. C’est vrai que le contexte des deux séries se ressemble beaucoup mais en réalité, chacune a sa propre histoire et je n’ai pas du tout eu l’impression de voir un copié/collé.
D’ailleurs, cette série m’a plutôt fait penser à une autre saga netflixienne (oui j’avais envie d’inventer ce mot) mais américaine : Ozark. Dans ces deux séries, la famille au cœur de l’intrigue est propriétaire d’un casino dans lequel on ne fait pas que jouer à des jeux d’argent…
J’ai bien aimé les mises en scènes des flashbacks tout au long de la saison mais j’ai surtout été bluffée par la ressemblance entre les acteurs dans les rôles adolescents et à l’âge adulte ! C’est d’ailleurs beaucoup ressorti dans les commentaires sur les réseaux. Je te laisse te faire ta propre idée avec ce post Instagram de Netflix France (attention, je te conseille que ne regarder que les photos car les commentaires peuvent contenir des spoilers) :
La saison 1 compte 10 épisodes d’environ 45 minutes mais ils passent vraiment très vite. Après les deux premiers épisodes, j’ai même vérifié la durée car je pensais que c’était des mini-épisodes de 20 minutes ! La deuxième saison est déjà prête, sa sortie est prévue le 19 mai. Il est encore temps d’être à jour, si le résumé (et ma revue) te donnent envie de regarder :
Bien décidé à se venger et à prouver son innocence dans le meurtre de sa sœur, Alex entreprend d’exhumer bien plus que le véritable coupable du crime.
Si à certains moments la suite des évènements paraissait évidente, j’ai été surprise plus d’une fois. A la fin de cette première saison, je ne sais toujours pas qui a tué Sara ! Tu as regardé cette série ? Tu as des pistes ?
Un soir au détour de ma télécommande, je vois dans les nouveautés Netflix la mini-série Mon amie Adèle. Je n’en avais pas entendu parlé et le titre ne m’inspirait pas des masses mais j’ai trouvé l’affiche plutôt mystérieuse. En général, j’évite de regarder les bandes-annonces qui en dévoilent toujours un peu trop et peuvent nous donner une fausse image de ce qu’il va réellement se passer.
C’est le résumé qui a fini par me convaincre :
Une mère célibataire est prise dans un jeu de manipulation après avoir entamé une liaison avec son patron, un psychiatre, et s’être rapproché de sa mystérieuse épouse.
Je n’ai pas eu besoin de plus d’un épisode pour entrer dans cette histoire aux airs de Gone Girl. Un couple, à première vue fou amoureux mais qui est en réalité prisonnier d’un tissu de mensonges, sans savoir qui du mari ou de la femme dit la vérité, jusqu’à la toute fin… J’ai tout de suite voulu voir la suite.
La vie de David et Adèle semble parfaite, bien qu’on y découvre très vite des failles dans leur mariage. Tour à tour, nos suspicions se posent sur l’un, puis l’autre… On sent que quelque chose ne va pas mais il est difficile de déterminer qui et quoi. Louise arrive au milieu de tout ça et va tenter de nous aider à démêler le vrai du faux.
Cette série est tirée d’un livre de Sarah Pinborough et s’intitule Behind her eyes en version originale (qu’on peut traduire par « À travers elle » ou « Dans son regard »). Je trouve que ce titre est beaucoup suggestif et évocateur par rapport à l’intrigue que notre version française Mon amie Adèle.
En tout cas, les deux actrices principales sont incroyables dans leur rôle, Eve Hewson dans le rôle d’Adèle et Simona Brown dans le rôle de Louise, et toutes deux rayonnantes de beauté. J’espère qu’elles gagneront un prix (ou plusieurs) pour leur interprétation car elles le méritent vraiment !
Simona Brown à gauche, dans le rôle de Louise et Eve Hewson à droite, dans le rôle d’Adèle
Cette rubrique de revues est garantie no spoil pour laisser une chance au plus grand monde d’apprécier les séries que je présente donc je ne m’étendrai pas sur le dénouement. Je peux juste te dire que je ne m’attendais pas du tout à cette fin mais j’ai adoré ! On peut en discuter ou en débattre par message en privé avec plaisir. Ça m’intéresserait beaucoup de savoir si tu as le même avis ou même ressenti que moi.
J’adore les mini-séries, je trouve que c’est le bon compromis entre un film et une série aux multiples saisons. Celle-ci compte 6 épisodes d’environ 50 minutes. On a le temps de s’attacher aux personnages sans que ça traîne en longueur et que l’intrigue soit dénaturée. C’est ce qui peut arriver quand les productions veulent faire durer le succès d’un univers et que les scénaristes partent un peu trop loin. C’est un peu bateau de dire ça mais c’est vrai que toutes les bonnes choses ont une fin ! Cela permet de les apprécier à leur juste valeur.
Et toi, tu as regardé Mon Amie Adèle ? Tu préfères les séries courtes ou tu aimes t’attacher aux personnages sur plusieurs saisons et plusieurs années ?
Récemment sur Instragram, je t’ai demandé via un sondage des conseils et des idées de séries à regarder sur Netflix en ce moment. Celles qui sont le plus revenues : Lupin, Le jeu de la dame et Les Chroniques de Bridgerton.
Si j’ai déjà regardé les deux premières, Les Chroniques de Bridgerton (un Gossip Girl du 18ème siècle) me tentait bien. Mon copain, lui, était moins emballé.
Puis dans les propositions, un nom de série que je n’avais jamais vu, dont je n’avais jamais entendu parlé est remonté : La disparition de Soledad (Perdida en VO). C’est une série sortie en 2020 avec 1 saison de 11 épisodes (d’environ 45min). Voici le synopsis :
Pour retrouver sa fille enlevée, Antonio se fait emprisonner en Colombie de son plein gré.Il déclenche une suite d’événements bouleversants pour de nombreuses personnes.
Intrigués, on a commencé à regarder un épisode, puis deux. On a bien accroché, ça y est, on a trouvé notre nouvelle série !
Pour te donner un peu plus de détails sans te spoiler, c’est une série hispano-colombienne. L’action se passe entre Valence et Bogota. La fille d’Antonio a été enlevée il y a 13 ans de ça sur une plage en Espagne. Après de nombreuses années de recherches infructueuses, Antonio semble avoir une nouvelle piste, qui le mène à se faire arrêter en Colombie. Au fil des épisodes et des flashbacks, on découvre différents personnages, leur rôle actuel et celui qu’ils ont joué il y a 13 ans. L’intrigue est très bien faite car certains nouveaux personnages deviennent clé à un moment précis sans qu’on s’y attende et il y a des rebondissements jusqu’à la fin. Le seul avertissement que je peux te donner, c’est que la série est assez violente car comme tu peux peut-être t’en douter si l’action se déroule en Colombie, il y a un lien avec un cartel de drogue (cliché ?). Si tu es sensible, prépare-toi à voir des bagarres, des fusillades et du sang.
Enfin, sans te dire si ça se termine bien ou mal, j’ai bien aimé comment les scénaristes ont amené la fin. Elle est ouverte mais les questions restées en suspens sont peu nombreuses. Je t’avoue que pendant toute la saison, j’avais peur qu’on ne connaisse pas l’issue pour nous donner envie de regarder une deuxième saison. En réalité, le suspense est très bien dosé.
Je suis très contente d’avoir découverte cette série (merci Maud) et j’espère à mon tour te la faire découvrir. C’est vraiment ça qui m’anime sur le blog, de pouvoir partager nos découvertes, dans les deux sens.
J’espère que cette rubrique te plaît ! Quelles sont tes séries du moment ?
Je viens de terminer la saison 4 de The Crown, série Netflix consacrée à la famille royale britannique.
La dernière saison est sortie le 15 novembre donc j’ai un peu de retard mais la fin d’année 2020 était riche en émotions pour moi, je n’ai pas pris le temps de regarder les épisodes plus tôt.
J’avais adoré les 3 premières saisons, c’était donc une évidence pour moi de continuer. J’aurais été très déçue que la série s’arrête comme ont pu le laisser entendre certaines rumeurs à un moment donné. Netflix a d’ailleurs récemment confirmé qu’elle était reconduite jusqu’à une sixième saison. On a donc le temps de voir venir et me voilà rassurée !
Je n’ai jamais été passionnée d’histoire ni particulièrement intéressée par la Reine d’Angleterre mais je trouve que cette série apporte vraiment quelque chose. Chaque épisode se concentre sur un évènement particulier qui s’est déroulé au sein de la famille royale (et pas seulement sur la Reine Elizabeth II) en retraçant en parallèle un ou plusieurs fait(s) historique(s). La série commence par rappeler l’inattendue destinée de la jeune Elizabeth qui devient princesse héritière du trône après l’abdication de son oncle Edouard VIII alors roi. On mesure l’ampleur de cet évènement lorsqu’elle devient jeune reine à la mort de son père George VI. Elle est âgée de seulement 25 ans quand le poids de son pays pèse sur ses épaules pour la première fois. Au fil des épisodes, on l’accompagne dans sa prise de pouvoir mais on y découvre aussi la rivalité que cela a engendré avec sa sœur, les difficultés dans son mariage, l’enfance du Prince Charles et la relation complexe qu’il entretient avec son père… On voit aussi défiler les premiers ministres, leurs décisions, leur politique ou encore la guerre et les différents drames du XXème siècle dans le monde et au Royaume-Uni. Parfois, après un épisode, je faisais des recherche pour en apprendre plus sur le sujet abordé (il m’arrivait même de faire pause en plein milieu pour vérifier une information ou regarder de vraies images des scènes et des personnalités apparues à l’écran).
Suite à cette saison 4, je tiens à saluer le merveilleux travail des acteurs. Ça m’a vraiment marqué à partir de l’entrée en scène de la Princesse Diana, même si depuis une saison, le Prince Charles était très bien interprété par Josh O’Connor. La ressemblance dans les mimiques est bien là. J’ai été déçue quand Claire Foy a été remplacée par Olivia Colman à la saison 3 pour jouer le rôle d’Elizabeth un peu plus vieille mais finalement je me suis habituée et je trouve qu’elle joue très bien. Elle ressemble même peut-être un peu plus à la reine. Les décors sont également superbes. Ça me donne envie de visiter le Buckingham Palace…
Je te propose une petite comparaison fiction vs réalité pour apprécier la qualité de la série :
Claire Foy (saison 2) rejouant le premier discours télévisé de la reine en 1957
Olivia Colman (saison 3) rejouant la visite de la reine à Aberfan au Pays de Galles en 1966 après la catastrophe d’un glissement de terrain qui a englouti le village
Josh O’Connor (saison 3) rejouant le couronnement du Prince Charles devenu Prince de Galles en 1969
Olivia Colman (saison 4) rejouant la cérémonie Trooping the Colour à Londres en 1979
Tobias Menzies dans le rôle du Prince Philip Duc d’Edimbourg (saison 3 et 4)
Helena Bonham Carter dans le rôle de la Princesse Margaret (saison 4)
Josh O’Connor et Emma Corrin (saison 4) rejouant le Prince Charles et Lady Diana à l’annonce de leurs fiançailles en 1981
Dernière chose que je tenais à noter. Je regarde les épisodes en version originale. J’ai eu du mal à à me familiariser avec l’accent britannique au départ car je crois qu’on est vraiment tous habitués avec les films et les séries à l’accent américain… Ça me gênait un peu au début à l’oreille mais maintenant j’adore !
J’aime beaucoup les séries historiques ou inspirées de faits réels. Je préfère à des reportages car je ne suis pas fan des voix off ou du ton journalistique à la télé en général. Attention par contre, à ne pas oublier qu’une série est beaucoup plus romancée. Je pense qu’il ne faut pas prendre tous les détails au pied de la lettre.
Tu as regardé The Crown ? Qu’est ce que tu en as pensé ? Tu as d’autres séries historiques à me conseiller ?