Aujourd’hui, je reviens dans un nouvel article où je me livre à toi en toute sincérité et sur des choses assez personnelles puisque je vais te parler de ma santé. Rassure-toi, rien d’alarmant. Je vais bien. Mais j’ai récemment vécu une expérience qui m’a marqué (de manière très positive) et que j’ai eu envie de partager. C’est d’ailleurs ce que je souhaite en général pour le blog, pouvoir partager mes émotions et mes états d’âme, sans filtre, dans une position ouverte au dialogue et à la discussion.
Ça fait environ 2 ans et demi maintenant que j’ai les oreilles bouchées. J’ai l’impression d’entendre moins bien et de ne pas sentir l’air passer. C’est un peu comme si j’étais en permanence dans un avion. Tu sais, quand tes oreilles se bouchent avec la prise d’altitude au décollage. On conseille souvent de mâcher un chewing-gum pour que ça passe ou de se pincer le nez et souffler la bouche fermée. Moi, c’est mon quotidien. Aucun chewing-gum ou pincement de nez n’a pu me soulager. Je n’ai pas forcément senti mes oreilles se boucher d’un coup, c’est sûrement venu avec un rhume, le nez bouché, maux de gorge etc. Mais ce n’est jamais parti…
Tu dois te douter que depuis plus de 2 ans, j’ai consulté un médecin. J’en ai même consulté plusieurs à vrai dire. Le diagnostique est tombé : je n’ai aucun bouchon dans mes oreilles et mon ouïe n’a pas baissé. En revanche au scanner, mes sinus étaient un peu bouchés, l’air ayant du mal à passer en haut de mon nez. On me disait que c’était sûrement dû à une allergie. Après 6 mois sous antihistaminique et aucune amélioration, j’ai décidé d’arrêter et de consulter un autre médecin ORL pour un deuxième avis.
Je ne remets pas ici en cause les compétences des spécialistes, qui connaissent le corps humain et la médecine mieux que moi mais ce qui me dérangeait un peu, c’est qu’ils étaient toujours concentrés sur mon nez plutôt que mes oreilles. Je suis d’accord que ça communique mais je ne sais pas, je n’étais pas convaincue qu’on regardait au bon endroit ou que le problème était pris dans le bon sens… Après 2 séances de radiofréquence pour « brûler » des parties anormalement gonflées dans mon nez sans résultat, on me propose de me faire opérer pour corriger une petite déviation de ma cloison nasale. Encore une fois, je dis stop. Je n’ai pas du tout envie de subir une opération de chirurgie du visage. Je veux juste trouver un moyen de déboucher mes oreilles…
Quelques temps après, je me souviens qu’une collègue m’avait parlé d’une méthode qui avait bien marché pour traiter les allergies de sa fille. Je fais quelques recherches et je tombe sur la kinésiologie.
La kinésiologie, qu’est ce que c’est ?
Telle que je l’ai compris, la kinésiologie est une méthode qui prend en compte l’être humain dans son ensemble (le physique et l’esprit) pour remédier à différents maux. On y croit ou on n’y croit pas, mais personnellement je suis plutôt d’accord sur le fait que le corps et l’esprit sont liés et que les maux de l’esprit peuvent avoir un impact physique. La médecine traditionnelle ayant échoué à mes yeux, de toute façon j’étais prête à prendre un autre chemin et tester une méthode plus douce et moins « conventionnelle ».
Près de chez moi à Bordeaux (dans le quartier de Bacalan), j’ai trouvé le cabinet de Mathilde Amelin. C’est avec elle que j’ai pris rendez-vous pour une première séance. Sur son site, elle explique d’ailleurs très bien sa discipline et ses objectifs :
La Kinésiologie est destinée à favoriser un état d’équilibre et de bien-être physique, mental, émotionnel et social.
Le terme « Kinésiologie » provient du grec « Kinésis » (mouvement) et de « logos » (étude) c’est-à-dire « l’étude du mouvement ». Son but est donc littéralement de vous aider à vous mettre en mouvement vers votre changement positif.
Cette approche douce et globale permet un accompagnement de la personne dans ses difficultés, ses besoins, ses questionnements et d’accéder à son potentiel pour un objectif donné.
Cette méthode lie le corps et l’esprit afin de trouver l’origine de vos stress.
Les kinésiologues utilisent pour cela un test musculaire doux et non invasif. Ce test ne mesure pas la force du muscle mais son tonus. Les réponses données par ce test sont binaires :
Le muscle tient malgré une légère pression : il n’y a pas de stress
Le muscle se relâche avec une légère pression : il y a un stressCe sont ces réponses permettent d’interroger le corps pour trouver les réponses et les solutions pour chacune de vos problématiques.
Ainsi, avec la kinésiologie : Vous êtes votre propre solution !
Honnêtement, je n’avais pas très bien compris avant d’y aller en quoi consistait le test musculaire. Je t’explique le déroulé de la séance en détail.
A l’arrivée dans son cabinet, Mathilde m’a demandé la raison de ma visite. Je lui ai expliqué la situation et mon souhait de déboucher mes oreilles. Elle m’a clairement expliqué que la kinésiologie n’avait pas pour vocation de soigner et qu’elle ne pouvait pas garantir un résultat. En revanche, j’ai beaucoup aimé la métaphore qu’elle a utilisée en disant que mon esprit me disait quelque chose et que je ne l’écoutais pas, ce qui pouvait se traduire sur mon corps par une sensation d’oreilles bouchées. Ensemble, on allait essayer de trouver le message et de travailler sur ce qui m’empêchait de l’écouter.
Après ce petit entretien, on est passé au test musculaire. Il ne s’agit pas là d’exercices de sport ni d’une séance de kiné(sithérapie). En fait, Mathilde teste le tonus musculaire. Cela permet aussi d’évaluer si on est prêt et ouvert/réceptif à la méthode. Concrètement, elle m’a demandé de tendre les bras vers elle pour pouvoir me tenir par les poignets. En gardant les bras tendus, elle m’a demandé de dire « oui » puis « non ». A chaque mot prononcé, elle appuyait très légèrement sur mon bras pour voir si j’étais relâchée ou tendue. Sur le même principe, elle m’a ensuite demandé de penser à quelque chose que j’aimais bien, puis quelque chose que je n’aimais pas. Elle m’a expliqué que lorsqu’on pensait à quelque chose de positif pour nous, le muscle restait tonique (il garde son tonus). Inversement, quand on pense à quelque chose de négatif ou qu’on n’aime pas, le muscle se relâche et perd son tonus. C’est sur ces principes que se baserait entièrement notre séance. J’étais donc réceptive à la méthode.
Je me suis allongée sur la table d’auscultation et près de moi, Mathilde tenait l’un de mes bras. Il fallait commencer par définir l’objectif de la séance, au-delà de « soigner » mes oreilles. Mathilde a commencé par énumérer différentes suites de mots et à mesurer mes réactions. Chaque fois que mon bras perdait son tonus, cela marquait un lien entre le mot prononcé et un stress mental pour moi. Ensuite, Mathilde a répété avec des chiffres. A partir du chiffre obtenu et des mots sur lesquels j’avais réagi, elle m’a fait lire une phrase à voix haute. Je devais trouver dans cette phrase un lien avec ma présence ici et expliquer ce que cela représentait pour moi.
Une fois que nous avons défini ensemble l’objectif de la séance, Mathilde a répété la méthode pour rechercher dans le passé des évènements marquants et négatifs pouvant être à l’origine de mon stress mental. Pour cela, elle a également énuméré des mots puis des groupes de nombres représentant les âges. Par exemple, si mon bras perdait son tonus à la prononciation de « entre 10 et 15 », cela signifiait qu’on allait rechercher ensuite l’âge précis en énumérant 10 puis 11, puis 12 etc. Lorsque mon bras a perdu son tonus sur un âge, Mathilde m’a demandé de parler des évènements marquants que j’avais pu vivre à cet âge là, en faisant toujours le lien avec l’objectif fixé pour la séance et le(s) mot(s) sur le(s)quel(s) je m’étais relâchée. De fil en aiguille, nous avons ainsi discuté pendant près d’une heure. Beaucoup d’émotions sont remontées à la surface et des larmes ont coulé. Nous avons essayé de comprendre ces émotions et d’interpréter les messages que me faisait passer mon corps pour libérer mon esprit. A la fin, j’ai ressenti une sensation de légèreté et de bien-être, comme si on m’avait enlevé un poids.
Ça peut paraître un peu compliqué ou bizarre à expliquer comme ça par écrit, j’espère que ce n’est pas trop confus. N’hésite pas à me poser des questions si certaines choses ne sont pas claires. Je n’ai fait qu’une seule séance à date, avec une seule praticienne. Je ne peux donc pas te dire si ça se passe toujours comme ça mais on peut échanger avec plaisir ! En tout cas, Mathilde m’a bien guidé avec sa voix très douce et toujours en toute bienveillance.
A la fin de la séance, elle m’a expliqué que j’allais sûrement être fatiguée à la fin de la journée ou durant les prochains jours car cet exercice avait puisé beaucoup d’énergie et demandé beaucoup d’efforts à mon corps. Je pouvais aussi ressentir des sensations inhabituelles, signe qu’il se passerait quelque chose entre mon corps et mon esprit. Elle m’a conseillé de m’offrir un cadeau ou de me récompenser à un moment dans la journée en faisant quelque chose qui me faisait plaisir (pas forcément un achat même si dans mon cas c’est ce que j’ai fait). J’ai donc fait un petit détour par la Fnac avant de rentrer chez moi pour m’acheter le livre de Léna Situations, que j’avais repéré depuis sa sortie quelques semaines plus tôt (je t’en parle dans mon article « Ces produits que les influenceurs m’ont fait acheter »).
Dans les rayons, un autre livre a attiré mon attention. En effet, pendant la séance, on avait beaucoup parlé du fait d’être soi-même et de s’accepter tel que l’on est. Et je suis tombée sur un livre intitulé « Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même » écrit par Lise Bourbeau, auteure canadienne. J’y ai vraiment vu un signe, un message. Je l’ai acheté et je l’ai dévoré pendant les jours qui ont suivi. J’ai appris beaucoup de choses sur moi, dans la continuité de ma séance. Dis-moi si ça t’intéresse que j’en fasse une revue !
Je divague, mais tu veux peut-être savoir si cette expérience a porté ses fruits. Si je t’en parle, c’est sûrement pas pour rien… Aujourd’hui, j’ai toujours cette sensation d’oreilles bouchées mais j’ai l’impression d’avoir avancé un peu. Une semaine après la séance, j’ai commencé à ressentir des petits bourdonnements dans l’oreille droite… avant qu’elle ne se débouche d’un coup ! J’étais trop contente ! Impossible de se dire que ce n’était pas lié à la séance.
Bon, la joie fut de courte de durée car dans la soirée, mon oreille s’est rebouchée mais c’était déjà une petite victoire après 2 ans d’errance médicale.
D’après Mathilde, la kinésiologie n’est pas une thérapie ni une méthode à laquelle on a besoin de recourir régulièrement, comme on peut aller chez un psy par exemple, mais plutôt un accompagnement ponctuel. Deux séances doivent être espacées d’au minimum 3 mois, le temps d’en ressentir les effets ou de voir les choses évoluer en soi.
Aujourd’hui, cela fait tout juste 3 mois pour moi. J’ai rappelé Mathilde pour lui raconter comment s’était passé l’après-séance et je lui ai demandé si elle me conseillait un nouveau rendez-vous. Au vu des réactions de mon corps, elle pense qu’il reste des messages à faire passer. De mon côté, je suis persuadée que quelques séances de plus peuvent vraiment m’aider à vaincre cette sensation désagréable que les médecins n’auront pas su soigner !
Si je poursuis dans cette voie, n’hésite pas à me dire si cela t’intéresse que je fasse un update. Je suis aussi curieuse de savoir ce que tu penses de cette expérience. Tu connaissais la kinésiologie ? Tu as déjà eu recours à des méthodes de soin de ce type, un peu nouvelles ou non conventionnelles ?
J’aime beaucoup ton article ! Cela m’a donné envie d’essayer pour mes problèmes d’insomnies! Très envie d’en parler avec toi et que tu me racontes ta 2e séance!
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Avec plaisir !!
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Bonjour Manon,
As tu refait de nouvelles séances ? Ça m’intéresserai de savoir ce que ça a donné ! De mon côté, j’ai testé également la kinésiologie pour un problème que je traîne depuis 12 ans. Je ne vois pas encore les bienfaits car ma séance date de seulement quelques jours mais je ne désespéré pas hehe.
Au plaisir de te lire
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